Bonjour Valentin, peux-tu te présenter, nous parler de ton parcours ?
Avec plaisir. J’ai commencé par 2 ans de prépa suivie d’un Master de l’école de commerce NEOMA.
En parallèle de mes études, j’ai monté ma première entreprise de contenu vidéo qui m’a permis de mettre un premier pied dans l’entrepreneuriat.
Cela m’a permis de mettre un peu d’argent de côté pour me lancer dans le copywriting juste après mon diplôme.
Pour démarrer en tant que Copywriter, je me suis formé avec Copywriting Mania de Stan Leloup.
Lire plus : Qu’est-ce que l’interopérabilité des blockchains ?
Peux-tu nous présenter tes missions en tant que copywriter ?
Le copywriter écrit pour vendre.
Mon objectif est simple : créer du contenu à fort taux de conversion pour aider mes clients à vendre leurs produits et services.
C’est une discipline à cheval entre la psychologie humaine, la vente et l’écriture.
Un copywriter n’est pas un artiste mais un vendeur qui sait écrire. Il s’agit de comprendre parfaitement sa cible pour être persuasif et construire un lien logique dans son esprit entre son problème et le produit qu’il doit acheter pour le résoudre.
En réalité, un copywriter passe bien plus de temps à étudier les clients qu’à écrire. Le travail de rédaction n’est que la partie visible de l’iceberg.
Les livrables d’un copywriter sont majoritairement des pages de vente ou des emails de vente.
Il existe aussi un copywriting un peu moins orienté conversion, comme sur les réseaux sociaux ou les blogs par exemple.
Pourquoi as-tu décidé de te lancer en tant que copywriter Blockchain et Web3 ?
J’avais acheté du bitcoin il y a longtemps (que j’ai vendu bien trop tôt snif) et j’ai eu la chance de trouver ma première mission en copywriting pour une application décentralisée en 2021. Après la découverte de la profondeur de l’écosystème, j’ai choisi de me spécialiser. C’était trop passionnant pour rester simplement spectateur !
J’ai également identifié qu’il y avait beaucoup de besoins dans le marché. La blockchain est un univers de personnes majoritairement Tech qui n’ont pas nécessairement des compétences de vente. C’est là que le copywriting entre en scène.
Si tu devais expliquer la blockchain et le Web3 en quelques mots à des personnes qui n’y connaissent rien, que leur dirais-tu ?
Pour Bitcoin : la blockchain c’est comme une grande banque qui fonctionne sans aucun employé dans lequel nous pouvons avoir une confiance aveugle.
Pour Ethereum : la blockchain est un cloud géant qui n’appartient à personne et que tout le monde est libre d’utiliser pour faire fonctionner des applications accessibles à tous.
Le web3 est une nouvelle version d’internet où on peut s’échanger de la valeur sans passer par aucun intermédiaire.
Lire plus : Interview de Jérémy Wauquier, CEO d’Alyra, l’école blockchain
Quels sont les différents usages de la technologie Blockchain que tu rencontres chez tes clients ?
Il y en a plusieurs :
- L’aspect financier avec le trading
- De la tokénisation immobilière pour rendre l’immobilier plus liquide
- Du double digital pour authentifier un produit physique sur la blockchain et offrir un suivi de la marque tout le long de la durée de vie du produit.
- Du metaverse pour activer les clients des marques
- Du mining pour sécuriser Bitcoin
- Des NFTs musicaux pour les collectionneurs
Je travaille aussi beaucoup avec des agences et des entreprises de formation web3, ce ne sont pas ici des usages de la blockchain mais plutôt des entreprises qui aident à développer l’écosystème.
En tant que domaine assez mal compris, comment fais-tu pour t’assurer que tes textes sur le Web3 soient compris par les cibles de tes clients ?
C’est clair qu’il faut s’adapter à sa cible. J’ai autant l’occasion de m’adresser à des « crypto-bros » qui maîtrisent tout le jargon comme à de complets néophytes en la matière.
Quand c’est le cas, j’essaie de réduire au maximum mes explications techniques pour me concentrer sur les bénéfices. J’utilise au maximum des images et des analogies pour illustrer les concepts essentielles.
J’aime bien vulgariser donc je ne trouve pas que ce soit la partie la plus compliquée 🙂
Un mot pour la fin ? Des conseils pour les étudiants qui cherchent à comprendre la Blockchain et le Web3 ?
Nous ne sommes qu’au début du développement de cette technologie, tout reste à construire. C’est comme si nous étions dans les années 2000 pour comparer au développement d’internet. Alors il n’est pas trop tard pour se former, loin de là !
Pour les étudiants qui cherchent à mieux comprendre l’écosystème, la marche à suivre n’est pas très compliquée. On a la chance aujourd’hui d’avoir énormément de très bons contenus en français sur Youtube pour démarrer.
Ensuite, Twitter est une excellente source d’information pour ceux qui parlent anglais et souhaitent aller plus loin.
Mais la meilleure formation reste celle qu’on obtient en bidouillant. En allant s’amuser à acheter ses premières cryptos sur un exchange comme Binance, puis installer un wallet comme Metamask et s’acheter son premier NFT. Se frotter à la DeFi en faisant du staking ou du lending. C’est en faisant des tests et des erreurs qu’on apprend le plus.
En combinant du bon contenu et en « mettant les mains dedans » on peut progresser significativement en seulement quelques mois. Le tout est d’y prendre du plaisir et de se laisser guider par sa curiosité.
Lire plus : Interview de Valentin Reynié, co-fondateur de NFBoat