Arrêté en 2019, Adrian Kwiatkowski est connu pour avoir piraté les adresses mails, les réseaux sociaux et les comptes Dropbox de plusieurs stars (Ed Sheeran, Lil Uzi Vert, Frank Ocean, etc.) afin de voler des morceaux inédits. Les autorités avaient annoncé avoir trouvé plus 1200 morceaux sur ses disques durs et plus 150 000€ dont 64 000€ en Bitcoin.
Dark Web et crypto-monnaie
La présence des BTC dans ses disques durs s’explique par la vente des morceaux sur le Dark Web, un réseau réputé pour la présence de trafics illégaux et le paiement par crypto-monnaie.
En effet, tout comme ce londonien de 23 ans, d’autres trafiquants ont été inculpés de trafic de drogue en ligne et ont opté pour les cryptos comme moyen de paiement.
Cependant, prétendre que les crypto-monnaies permettent de faciliter ce genre de trafic est trompeur. En effet, la transparence qu’offre la blockchain permet de retracer les transactions et bien souvent il est possible de découvrir l’identité de la personne, comme avec l’exemple de l’hack de Bitfinex.
La blockchain comme solution
Si l’utilisation de la blockchain facilitera le travail des enquêteurs, cette dernière pourrait également empêcher ce genre de hack. En effet, la blockchain a pour caractéristique de fournir une traçabilité mais aussi d’offrir une propriété numérique au créateur d’un contenu. Ainsi, nous pouvons facilement imaginer un mécanisme où les morceaux des artistes étaient ancrés comme preuve d’horodatage dans la blockchain et toute utilisation ou partage de ces chansons conduiront au versement de royalties à ces artistes sans pouvoir altérer le contenu ou sa propriété.
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Ce mécanisme existe d’ores et déjà avec les NFTs mais les cas d’usage sont encore trop peu développés. Si l’art et les jeux vidéo ont déjà un temps d’avance sur l’adoption des NFTs, d’autres secteurs comme l’industrie musicale ou même l’immobilier ne devraient pas tarder à accélérer leur développement.
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