La Silicon Valley n’arrête pas de bouillonner d’innovations et de rebondissements depuis des décennies. En tant que véritable centre névralgique de la technologie dans le monde, la vallée a toujours guidé les entrepreneurs sur les tendances à venir, tant sur les idées d’entreprise qu’elle génère que d’innovation managériale. Voici pour vous votre dose hebdomadaire de news tout droit venu du pays de l’oncle Sam !
Rapprochement entre Kyro Digital et Véritone
Kyro Digital (agence spécialisée dans la production de contenu vidéo) s’associe à Veritone (entreprise spécialisée dans l’Intelligence Artificielle et coté au NASDAQ) afin de lancer une nouvelle forme de marketplace sur la blockchain.
Ce partenariat a pour but de rendre l’expérience des clients Veritone plus fluide lorsqu’ils souhaitent interagir avec les produits de Kyro Platforms. Plus concrètement, cela va permettre d’accélérer la création et le déploiement d’applications WEB3 d’entreprise. Cette collaboration permet d’accélérer l’adoption de la technologie blockchain et est de bonne augure pour cette fin d’année 2022.
Le lancement mitigé d’Aptos, par des anciens employés de Meta
Cette toute nouvelle blockchain layer 1, issue du projet avorté “Diem” de Facebook, a suscité quelques interrogations après l’échec technique de son lancement mardi. En effet, la promesse d’Aptos résidait dans la possibilité de traiter jusqu’à 160 000 transactions par secondes (contre 7 pour Bitcoin et 1 500 pour Visa), or la blockchain n’a pas pu en traiter plus de 4 par seconde.
A cela s’ajoute un manque de transparence sur la liste des détenteurs des cryptos $APT. Selon certains analystes, il se pourrait qu’une grande majorité des cryptos soient détenues par les investisseurs et les équipes du projet, ce qui pose beaucoup de questions quant à la décentralisation et à la gestion des liquidités pour les petits investisseurs.
Lire plus : Qu’est-ce qu’un layer ?
Mark Zuckerberg dans la tourmente
Un an après le changement de direction de Facebook, pour devenir Meta, les promesses ne semblent pas encore tenues. Bien que le projet du milliardaire de la Silicon Valley soit très ambitieux, des doutes se font entendre.
En effet, les objectifs fixés par le groupe étaient d’atteindre les 500 000 utilisateurs actifs mensuels d’ici la fin d’année, or les chiffres actuels peinent à atteindre les 200 000 utilisateurs. De plus, seulement 9% des univers sont visités par au moins 50 personnes (et d’autres n’ont jamais été visité). Enfin, en dépit de la “hype” autour des casques VR “Quest”, seule la moitié sont encore utilisés après 6 mois d’utilisation. La preuve encore que le Métavers de M. Zuckerberg ne convainc pas.
Les récentes communications du groupe avaient déjà fait parler d’eux négativement avec des graphismes loin des attentes. Nous apprenons également que les employés commencent à faire savoir leur mécontentement en interne, notamment sur le fait qu’ils s’étaient initialement engagés pour Facebook et ses projets, et que le Métavers qu’ils souhaitent créer à présent ne les faisait pas autant rêver. Alors est-ce Mark Zuckerberg sera se montrer brillant une seconde fois ou est-ce la chute d’un géant du numérique ?
Stardust, l’éditeur de jeux vidéo WEB 3.0 lève 30 millions de dollars
La startup Stardust fournit des outils de développement afin de créer des jeux basés sur la blockchain. Ces derniers ont déclaré avoir levé 30 millions de dollars lors d’un tour de financement mené par la société de capital-risque (VC) en crypto-monnaie Framework Ventures. La valorisation de Stardust reste confidentielle mais ces derniers ont affirmé qu’elle était supérieure au précédent tour de financement.
Selon une interview de Canaan Linder, CEO de Stardust, à Bloomberg “Stardust été créé dans le but de permettre aux développeurs de concevoir plus facilement des jeux vidéos plus accessibles, construits sur des blockchains comme Solana et Polygon et intégrant des éléments cryptographiques comme les NFT”.
Géré par une équipe de 40 personnes, Stardust facture aux créateurs de jeux un coût mensuel par joueur, ainsi que des frais pour chaque transaction sur la blockchain.
Michael Anderson, cofondateur de Framework Ventures, a déclaré qu’ils ont investi dans Stardust car ils pensent que l’entreprise contribuera à l’expansion des jeux sur blockchain. “Sans une entreprise comme Stardust on n’aura pas le niveau d’infrastructure nécessaire afin de faire le pont entre les joueurs du web2 et du web3”.
Lire plus : Les jeux vidéos du WEB3 n’ont toujours pas convaincu les gamers
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